Nous nous perdons en danse, et nous aimons cela. Être perdu peut être une pause dans le vouloir et l’intention ou le contrôle. Ce peut aussi être une pause dans la responsabilité d’être soi-même. On peut suspendre nos décisions et redevenir davantage disponible. Disponible à quoi au fait ? A quelqu’un ou quelque chose qui fait sens. A ce qui répond là et dont je deviens l’observateur. L’observateur a un rôle actif dans ce jeu et se retrouve à plusieurs reprises au coeur de celui-ci. Ce n’est pas exactement moi et je ne suis pas non plus en dehors du jeu. Quels sont ces processus d’observation en action ? Et une fois que je les note, est-ce que je peux les rediriger ? Les soutenir ? Les suivre aussi loin qu’ils iront ? Est-ce que je peux les partager à mes partenaires par un échange verbal ou une attention mutuelle tactile ? Comment ce dialogue peut rester une proposition en forme de question, pour être répondu ?Comme au final le contact-improvisation ?